Résumé:

L'hypothèse d'un faible taux de mutation germinale (m) chez les baleines à fanons, basée sur la phylogénie, a influencé des recherches allant de l'évaluation de l'impact de la chasse à la baleine à la biologie évolutive du cancer. Nous avons estimé m directement à partir des pedigrees de quatre espèces de baleines à fanons pour la région de contrôle mitochondriale et le génome nucléaire. Les résultats suggèrent des valeurs plus élevées que celles obtenues par des estimations basées sur la phylogénie et similaires aux valeurs basées sur le pedigree de l'abondance des baleines avant l'exploitation de 86% et suggèrent que m ne peut pas expliquer les faibles taux de cancer chez les mammifères gigantesques. Notre étude montre qu'il est possible d'estimer m directement à partir des pedigrees dans les populations naturelles, ce qui a des implications importantes pour la recherche écologique et évolutive.

Suárez-Menéndez, M., Bérubé, M., Furni, F., Rivera-León, V. E., Heide-Jørgensen, M.-P., Larsen, F., Sears, R., Ramp, C., Eriksson, B. K., Etienne, R. S., Robbins, J., & Palsbøll, P. J. (2023). Wild pedigrees inform mutation rates and historic abundance in baleen whales.

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